Un rectificatif s’impose à notre collectif pour la défense de nos chemins ruraux.
Lors de la dernière réunion du Conseil Communautaire du 05/12/2016, devant les élus, le président de la Communauté de Communes de Val’Eyrieux a fait une mise au point concernant la demande d’aliénation de chemins ruraux sur la commune du Cheylard dont il est le maire. Il a affirmé plusieurs contre-vérités :
– Cette question ne concerne que la commune du Cheylard et non la Communauté de Communes ni le tourisme. il passe sous silence l’importance de ces chemins qui font partie intégrante d’un réseau de chemins de randonnée dont se servent régulièrement randonneurs et vététistes sans oublier la randonnée grand public« La Cheminote » qui relie depuis plusieurs années Le Cheylard et St Martin de Valamas. Ce n’est donc pas une décision ne concernant que la commune du Cheylard. Ceci concerne évidemment par conséquence le tourisme.
Il fait preuve d’une totale mauvaise foi vu que c’est lui qui a évoqué la Communauté de Communes et le tourisme auprès d’un journaliste que nous n’avons jamais rencontré.
– N’étant pas un témoin direct de la rencontre qui a eu lieu lors de la remise des pétitions entre une trentaine de personnes et le Commissaire enquêteur, il a évoqué une « agression » qui n’a pas eu lieu. Le Commissaire demandant à la personne qui l’interpellait de ne pas s’énerver, ce dernier lui a répondu textuellement :
« Je ne m’énerve pas, je parle fort car j’ai l’impression que vous ne me comprenez pas».
A aucun moment, il ne lui a été manqué de respect, le policier municipal qui se tenait au seuil de la salle devrait pouvoir en attester. Sinon, nous supposons qu’il serait intervenu.
– Nous n’avons jamais évoqué le trail du Gerbier car nous savons bien que les communes sur lesquelles il se tient vont quitter l’intercommunalité.
– Le Collectif a seulement fait part de la remise en cause de la participation des bénévoles aux manifestations organisées sur la communauté de communes comme le Printemps de la randonnée, le raid VTT ou le marathon de l’Ardèche.
Après avoir affirmé toutes ces contre-vérités, il a refusé de façon autoritaire tout débat et questions.
Ce courrier a donc pour but de rétablir les vérités et de dénoncer les moyens utilisés pour imposer à la population un projet qu’elle refuse.
Le collectif reste persuadé que nos chemins ruraux peuvent cohabiter avec le projet privé touristique et agricole.
Nous nous opposons à l’aliénation de nos chemins ruraux reconnus et non pas à la réalisation du projet privé touristique et agricole.
Le collectif pour la défense des chemins publics
« Nos chemins ne sont pas à vendre ».