Entre 1945 et 2000, c’est approximativement 200 000 km de « chemins ruraux » qui ont disparu, soit 20% du total existant à la fin de la guerre. Même embroussaillé, un chemin rural joue un rôle important pour la faune et la flore. Qui peut dire que ce chemin ne sera pas utile pour l’activité humaine ou les loisirs dans les années à venir? Tel un vieux réseau qui se déchire, ce sont les traits précieux du visage de la France que l’on fait disparaître, c’est de l’Histoire, de la Nature que l’on supprime.
Les chemins sont des éléments structurants qui reflètent l’identité de nos paysages car :
- Ils irriguent et drainent l’espace,
- Ils orientent et canalisent les circulations rurales,
- Ils délimitent et matérialisent des lieux.
- Ils assurent la circulation douce vers les hameaux, parcelles, bois…
- Ils sont souvent des circuits de randonnée balisés
- Ils permettent les déplacements de tous les usagers (chasseurs, agriculteurs, cavaliers, randonneurs, promeneurs..)
- Ils permettent des liaisons entre les bois enclavés (trame verte)
- Leur conservation permet de maintenir les haies qui les bordent
- Ils sont source de biodiversité (faune, flore, lieux de nidifications) et assurent des corridors biologiques
- Par les haies, ils retiennent les eaux de ruissellement donc réduisent l’érosion des sols.
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