définition de la démocratie par Jean Jaurès

La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq ou sept ans.

La démocratie n’est efficace que si elle existe partout, en tout temps.

Le citoyen est un homme qui ne laisse pas aux autres le soin de décider de son sort COMMUN.

Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens agissant constamment en tant que tels.

L’aliénation de nos chemins ruraux est une parfaite injustice pour tous.

La forte mobilisation contre l’aliénation est une preuve irréfutable  du désaccord de la population sans compter toutes les personnes qui (sous pression) ne peuvent pas s’exprimer.

les Chemins Ruraux : un patrimoine à surveiller et à protéger

Entre 1945 et 2000, c’est approximativement 200 000 km de « chemins  ruraux » qui ont disparu, soit 20% du total existant à la fin de la guerre. Même embroussaillé, un chemin rural joue un rôle important pour la faune et la flore. Qui peut dire que ce chemin ne sera pas utile pour l’activité humaine ou les loisirs dans les années à venir? Tel un vieux réseau qui se déchire, ce sont les traits précieux du visage de la France que l’on fait disparaître, c’est de l’Histoire, de la Nature que l’on supprime.

Les chemins sont des éléments structurants qui reflètent l’identité de nos paysages car :

  • Ils irriguent et drainent l’espace,
  • Ils orientent et canalisent les circulations rurales,
  • Ils délimitent et matérialisent des lieux.
  • Ils assurent la circulation douce vers les hameaux, parcelles, bois…
  • Ils sont souvent des circuits de randonnée balisés
  • Ils permettent les déplacements de tous les usagers (chasseurs, agriculteurs, cavaliers, randonneurs, promeneurs..)
  • Ils permettent des liaisons entre les bois enclavés (trame verte)
  • Leur conservation permet de maintenir les haies qui les bordent
  • Ils sont source de biodiversité (faune, flore, lieux de nidifications) et assurent des corridors biologiques
  • Par les haies, ils retiennent les eaux de ruissellement donc réduisent l’érosion des sols.
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Lire la suite : http://www.vie-et-paysages.org/environnement/52-chemins-ruraux/126-les-chemins-ruraux-un-patrimoine-a-surveiller-et-a-proteger

démenti

Un rectificatif s’impose à notre collectif pour la défense de nos chemins ruraux.

Lors de la dernière réunion du Conseil Communautaire du 05/12/2016, devant les élus, le président de la Communauté de Communes de Val’Eyrieux a fait une mise au point concernant la demande d’aliénation de chemins ruraux sur la commune du Cheylard dont il est le maire. Il a affirmé plusieurs contre-vérités :

– Cette question ne concerne que la commune du Cheylard et non la Communauté de Communes ni le tourisme. il passe sous silence l’importance de ces chemins qui font partie intégrante d’un réseau de chemins de randonnée dont se servent régulièrement randonneurs et vététistes sans oublier la randonnée grand public« La Cheminote » qui relie depuis plusieurs années  Le Cheylard et St Martin de Valamas. Ce n’est donc pas une décision ne concernant que la commune du Cheylard. Ceci concerne évidemment par conséquence le tourisme.
Il fait preuve d’une totale mauvaise foi vu que c’est lui qui a évoqué la Communauté de Communes et le tourisme auprès d’un journaliste que nous n’avons jamais rencontré.

– N’étant pas un témoin direct de la rencontre qui a eu lieu lors de la remise des pétitions entre une trentaine de personnes et le Commissaire enquêteur, il a évoqué une « agression » qui n’a pas eu lieu. Le Commissaire demandant à la personne qui l’interpellait de ne pas s’énerver, ce dernier lui a répondu textuellement :
« Je ne m’énerve pas, je parle fort car j’ai l’impression que vous ne me comprenez pas».
A aucun moment, il ne lui a été manqué de respect, le policier municipal qui se tenait au seuil de la salle devrait pouvoir en attester. Sinon, nous supposons qu’il serait intervenu.

Nous n’avons jamais évoqué le trail du Gerbier car nous savons bien que les communes sur lesquelles il se tient vont quitter l’intercommunalité.

– Le Collectif a seulement fait part de la remise en cause de la participation des bénévoles aux manifestations organisées sur la communauté de communes comme le Printemps de la randonnée, le raid VTT ou le marathon de l’Ardèche.

Après avoir affirmé toutes ces contre-vérités, il a refusé de façon autoritaire tout débat et questions.

Ce courrier a donc pour but de rétablir les vérités et de dénoncer les moyens utilisés pour imposer à la population un projet qu’elle refuse.

Le collectif reste persuadé que nos chemins ruraux peuvent cohabiter avec le projet privé touristique et agricole.

Nous nous opposons à l’aliénation de nos chemins ruraux reconnus et non pas à la réalisation du projet privé touristique et agricole.

Le collectif pour la défense des chemins publics

« Nos chemins ne sont pas à vendre ».

dans la presse web

De nombreux sites web locaux relayent régulièrement nos informations :

Mézenc infos

télécharger : http://mezenc-actualites.hautetfort.com/archive/2016/11/28/alienation-de-chemins-le-cheylard-ardeche-5880307.html

 

télécharger : https://assobc.com/tag/nos-chemins-ne-sont-pas-a-vendre/

 

Rassemblement autour du Doux de Lamastre

télécharger :

https://www.lamastreassociationrad.fr/event/nos-chemins-ne-sont-pas-a-vendre/

https://www.lamastreassociationrad.fr/nos-chemins-ne-sont-pas-a-vendre-suite/

Pardon petit

Voici une lettre très émouvante que le collectif vient de recevoir.

« Dis papi pourquoi on vient toujours se promener dans ce parc, je commence à le connaître ? Regarde autour de nous ces grandes montagnes et ces belles forêts, j’aimerais bien y aller ! »

« -Oh mon petit ce que tu me dis là me met dans l’embarras et me chagrine, mais je dois te donner des explications

Tu sais il y a longtemps quand j’étais jeune, toutes ces montagnes et forêts que tu parles, et bien tu prenais tes chaussures de marche ou tes baskets, et tu partais sur ces beaux chemins. Certains étaient même pavés, tu longeais de jolies murettes construites par nos ancêtres

Tu pouvais faire des kilomètres et des kilomètres, il te suffisait de protéger cette belle nature, et respecter les agriculteurs, en refermant les portes des parcs après ton passage ; Tu pouvais partir la journée, amener ton pique-nique, c’était merveilleux

Et puis dans nos régions comme de partout dans le monde, il y avait des personnes à pouvoir, qui achetaient les grandes propriétés ; et ils n’hésitaient pas justement, à acheter ces chemins qui étaient publics pour ne voir passer personne, ni marcheurs, ni vététistes, pour leur tranquillité comme ils disaient.

Le problème, c’était des gens très fortunés avec de grand pouvoir dans la région, enfin des gens qui croyaient avoir tous les droits, tout leur était permis. Alors par pression ou par peur pour la commune, les maires et conseillers se pliaient à leurs exigences vendant ces chemins communaux

Et c’est pour ça qu’on est dans ce parc aujourd’hui, et aussi demain. »

« Pourtant papi 2 ou 3 fois par an, on va dans ces chemins, je me rappelle bien, j’adore ça !
C’est vrai que ces chemins sont jolis. En automne c’est bien de marcher dans ces tas de feuilles ; ça fait du bruit et puis quelle bonne odeur de terre. Oh tu te rappelles l’an passé on a même vu un chevreuil ! Au printemps aussi j’aime bien toutes les fleurs sauvages, le grand air le calme, on est bercé par le chant des oiseaux.

Mais qu’est-ce que tu as papi tes yeux sont tout rouge ? »

« Rien, rien je suis juste un peu triste, je me sens un peu coupable, c’est un peu à cause de moi si tu ne peux pas profiter de cette belle nature. Ces 2 ou 3 jours par an dont tu me parlais, les chemins étaient ouverts au public ; c’était en accord avec le propriétaire, mais ça n’a pas duré. Je regrette de ne pas assez avoir défendu notre cause, de m’être plus battu pour toi, pour conserver notre patrimoine.

Tu sais maintenant le pire, c’est que ces  gens qui nous ont pris nos chemins, et bien ils ne sont plus là. Ils ont vendu leur propriété pour des raisons diverses (peut-être pour acheter une propriété encore plus grande)

La plupart des chemins ont disparu envahis par les ronces. Quand ils nous appartenaient, on  passait du temps pour les nettoyer, et seulement le fait d’y passer suffisait à les entretenir.
Mais bon le mal est fait, on ne peut plus revenir en arrière.

Tu sais petit si un jour tu dois voter un projet ou choisir un camp, ne pense pas au présent, ne sois pas égoïste, pense à l’avenir,  à tes enfants , à tes petits enfants pour leur laisser que des belles choses. »

« Mais papi, viens que je te fasse un bisou, je te vois si triste et tu as fait ce que tu pouvais. »

« Oh merci petit. Écoute je prends ton bisou avec plaisir mais je ne le mérite pas. »

Ton papi